Alan George Lafley

A.G. Lafley, né le 13 juin 1947 à Keene, New Hampshire, est le président directeur général de Procter&Gamble.

Formation

A.G. Lafley a obtenu un MBA à la Harvard Business School après avoir commencé son cursus à l’Université de Virginia.

Carrière d’Alan George Lafley

A la suite de ses études à la Harvard Business School, en 1977, Alan George Lafley rejoint le groupe Procter&Gamble. Avant cela, son parcours, n’était pas particulièrement tourné vers les affaires. En effet, après le lycée, il souhaite devenir entraîneur de basketball. Puis il part à Paris pour étudier l’art, le cinéma et l’histoire. Il rejoint ensuite l’université de Virginia avant de s’engager dans l’armée et de vivre sa première expérience de manager. C’est cette aventure qui déclenche un déclic et le pousse vers sa future carrière.

Pendant ses quinze premières années au sein de Procter&Gamble, il occupe différents postes dans le département « soin du linge et de la maison ».

En 1994, il devient responsable des opérations pour toute l’Asie, son poste étant basé au Japon. Il participe ainsi à la croissance du groupe en Chine notamment. A son retour aux Etats-Unis, il rejoint le département « beauté » du groupe, le marché le plus important du pays.

C’est en 2000 qu’il est élu président directeur général d’un groupe qui deviendra l’une des cinq compagnies les plus rentables des Etats-Unis. Il a d’ailleurs été récompensé par le magazine Chief Executive pour le titre de « Président de l’année 2006 ».

Il reste à la tête du groupe pendant 9 ans avant de se retirer en 2009. Il devient ensuite consultant pour le président Obama dans le cadre de son comité pour l’emploi et la compétitivité.

Enfin il revient aux commandes le 23 mai 2013, à l’âge de 65 ans, à la suite de l’annonce du départ à la retraite de son prédécesseur Bob McDonald. C’est également en 2013 qu’il publie son ouvrage « Playing to win », dans lequel il expose sa stratégie de gagnant.

Anecdote

En 1982, Alan George Lafley était prêt à quitter Procter&Gamble à cause de la lourdeur de la bureaucratie. Son supérieur a déchiré sa lettre de démission devant lui et lui a demandé de bien réfléchir. Il lui propose de ne plus venir travailler pendant une semaine mais de venir le voir chaque soir pour discuter avec lui. Ses moments d’échanges informels permettent à A.G. Lafley d’évoquer son problème avec sincérité. Son patron l’enjoint alors de ne pas fuir mais de plutôt affronter ce problème directement. Après ce conseil, le futur président du groupe est resté et a toujours dit ce qu’il pensait.