Olivier Rouvière, 55 ans, est originaire d’un petit village de l’Ardèche, dont son père était le maire et l’instituteur. Il intègre l’entreprise Otis Elevator Company en 1988 et en devient, trente et un an plus tard, le directeur général de la filiale française.
Formation
Après le bac, il entame des études de maths puis de physique à Grenoble avant d’achever son cursus à Lyon, à l’INSA où il obtient un diplôme d’ingénieur en microélectronique puis à l’école centrale où il devient titulaire d’un DEA d’électronique intégrée.
Carrière
En 1988, tout fraîchement diplômé en tant qu’ingénieur, Olivier Rouvière répond à une annonce d’Otis France qui recherche un ingénieur chantier à Grenoble, ville où il avait démarré ses études supérieures. Quatre ans avant l’organisation des Jeux Olympiques d’Albertville, ville située en Savoie et proche de Grenoble, l’agence locale voit ses carnets de commande se remplir et le jeune ingénieur se démarque par ses qualités de management et de responsable d’équipe. Après cinq ans en Isère, la direction lui propose de rejoindre la direction qualité à Paris. Il devient responsable de production à Argenteuil avant de retrouver Grenoble mais cette fois-ci en tant que chef d’agence. Olivier Rouvière traverse ensuite la France pour prendre la direction de l’agence de Nantes où il est à la tête de 700 personnes jusqu’en 2010. Il repart alors vers l’Est, direction Fribourg en Suisse où il est nommé responsable d’Otis Suisse. Un rôle qui s’étend à la Belgique et au Luxembourg en 2018 avant d’être nommé DG d’Otis France en février 2019 à la place de Rolando Furlong. Trente et un ans après être entré dans l’entreprise, il est désormais à la tête d’une des plus grandes filiales d’Otis, composée de 5000 personnes et forte d’un chiffre d’affaires estimé à un milliard d’euros.
Anecdote
Très sportif, Olivier Rouvière a longtemps hésité à tenter sa chance dans le football puisqu’il évoluait en troisième division à Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise, dans les années 1980. Il privilégie finalement les études mais le sport n’est jamais bien loin pour ce quinquagénaire qui a abandonné le football mais qui aime toujours pratiquer le ski, le VTT, le snowboard, la course à pied ou le parapente.
C’est lui qui initie le premier Raid Otis en 1990, pionnier des rallyes d’entreprise et toujours couru une fois par an. L’épreuve est composée de VTT, de course d’orientation et de navigation et doit être disputé par des groupes de cinq dont doit obligatoirement faire partie au moins une femme. Olivier Rouvière a gagné une seule fois le Raid Otis.