Fujio Mitarai

Formation

Fujio Mitarai est diplômé de l’université de Chuo en droit.

Carrière

Comme de nombreux hommes politiques et chefs d’entreprises japonais, Fujio Mitarai a étudié le droit à l’université Chuo, faculté privée de Tokyo. Il en sort diplômé en 1961. Au lieu de commencer une carrière de juriste, il rejoint son oncle Takeshi Mitarai, co-fondateur de l’entreprise Canon. C’est au poste de comptable que Fujio Mitarai commence sa carrière au sein du géant japonais en 1961.

Cinq ans plus tard, il est envoyé par son oncle aux Etats-Unis. L’objectif : contrer la concurrence de Nikon et Pentax. C’est à Manhattan que Fujio Mitarai s’installe dans son nouveau bureau, entouré d’une petite dizaine de collaborateurs. En 1979, il devient le président de Canon aux Etats-Unis. Il restera à ce poste pendant dix ans. En 1989, à son retour au Japon, il fait évoluer la politique économique du groupe, en appliquant les succès réalisés aux Etats-Unis.

Comment ? Contrairement à la philosophie japonaise qui met l’accent sur les ventes, Fujio Mitarai préfère s’intéresser aux profits. Il prend donc des décisions drastiques, en supprimant certaines unités de production notamment.

Six ans plus tard, en 1995, à la mort de son cousin, il devient le sixième président-directeur général de Canon Japon. Il continue de transformer le groupe pendant onze ans et marque ainsi l’histoire de l’entreprise.

En 2006, un nouveau chapitre s’ouvre pour le patron nippon, lorsqu’il devient le président de la fédération japonaise des entreprises, Nippon Keidanren, le plus important lobby patronal du pays. Il est remplacé à la tête de Canon par Tsuneji Uchida mais reste président honoraire. En tant que patron des patrons, il a la possibilité d’accompagner le premier ministre nippon, en devenant l’un de ses conseillers privilégiés.

En 2012, à soixante-seize ans, il reprend les rênes du groupe.

Anecdote

Fujio Mitarai a reçu de nombreuses distinctions tout au long de sa carrière : personne de l’année, meilleur gestionnaire, meilleur CEO etc. En 2012, il est même décoré par la royauté hollandaise.