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Thierry Breton

Président directeur général de la SSII Atos

Né le 15 janvier 1955, Thierry Breton, ancien ministre français de l'Economie, est, depuis 2008, le président directeur général de la SSII Atos.

Formation

Thierry Breton a été diplômé de l’Ecole supérieure d’Electricité – Supélec en 1979.

Carrière de Thierry Breton

A la suite de son diplôme à Supélec, en 1979, Thierry Breton part aux Etats-Unis, à New York pour son service militaire. Il y enseigne les mathématiques et l’informatique au lycée français. Deux ans plus tard, le jeune ingénieur monte sa première entreprise, Forma Systems. Cette société, comme le sera Atos quelques années plus tard, est spécialisée en ingénierie informatique. Ce sera sa première expérience en tant que président directeur général. Mais la spécificité de Thierry Breton est qu’en parallèle d’une carrière d’entrepreneur, et de « redresseur d’entreprises », comme il est souvent présenté, il est aussi homme politique, où du moins impliqué dans le monde politique, tant au niveau régional que national. La preuve en est, dès les années 80, il s’engage auprès de René Monory, alors président du conseil régional de Poitou-Charentes, et fondateur et président du Futuroscope. Thierry Breton va devenir le chef de projet puis le directeur général du parc de 1986 à 1990. Cette expérience lui ouvre les portes de la région, d’abord conseiller régional, à partir de 1986, puis vice-président du conseil dès 1988. Ses contacts avec René Monory, devenu par la suite ministre de l’Education, feront de lui un habitué des services ministériels. Ainsi, en 1993, il sera chargé de mission au sein du groupe de réflexion sur le travail et l’emploi à l’horizon 2015. La conclusion de son travail : l’essai « Le Télétravail en France ». Mais la carrière de chef d’entreprise de Thierry Breton continue. Il sera ainsi directeur du groupe CGI dès 1990, puis prendra les reines de la société d’informatique Bull de 1993 à 1997, d’abord en tant que directeur de la stratégie puis comme vice-président. C’est à partir de là que sa réputation de redresseur de sociétés prend forme. Sa méthode ? Un programme de réduction des coûts de manière drastique, il nomme d’ailleurs sa technique le TOP, « total operating performance ». Il réutilisera cet outil dans toutes les entreprises qu’il dirigera par la suite : Thomson Multimédia de 1997 à 2002, France Telecom de 2002 à 2005. Le constat de départ est toujours le même : la société est au bord de la faillite. Le point fort de Thierry Breton : une communication hors pair et une capacité de persuasion auprès des puissants du monde politique français. C’est dans ce contexte qu’il sera nommé ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie en février 2005. Poste qu’il occupera jusqu’en mai 2007, d’abord dans le 3ème gouvernement Raffarin puis dans l’équipe de Villepin. Son œuvre : le projet de loi de finances de 2006, surtout connu pour son « bouclier fiscal ». A la suite de cette mission ministérielle, Thierry Breton part quelque temps à Harvard où il opère en tant que lecteur, puis son nom est évoqué pour prendre la direction de Carrefour ou d’Air France. Mais ce sera Atos qui le nommera président directeur général en février 2009. A la tête d’Atos, il prend part à différentes réformes, comme notamment le projet « Zéro Mail », qui a pour but de diminuer de façon très importante le nombre de courriers électroniques échangés chaque jour et le « sharing desk », qui incite chaque salarié à changer de poste de travail de manière quotidienne. Décisions qui ne sont pas toujours très bien prises par ses employés mais qui s’inscrivent dans sa réflexion sur les méthodes de travail.

Anecdote

Thierry Breton s’était-il imaginé devenir un écrivain de renom, plutôt qu’un chef d’entreprise ? Il commence cette autre carrière dans les années 80, puisqu’il est le co-auteur, avec Denis Beneich, d’un thriller d’anticipation technologique, « Soft War ». Cet ouvrage, paru en 1984, raconte les aventures d’un enseignant et son élève dans les arcanes des services secrets pendant la guerre froide. Suivront d’autres ouvrages dans le même univers : « Netwar, la guerre des réseaux » et « Vatican 3 ». Puis des essais politiques et économiques centrés sur les nouvelles technologies, tels que « La dimension invisible », « La fin des illusions », « Les téléservices en France » etc.

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