Respect de la souveraineté nationale et partage des données : la compatibilité qu’en a fait Palantir

Palantir Technologies est le leader mondial de la data rendue intelligible pour des grands groupes et des institutions. Grâce à ses services et à l’édition de logiciels de pointe, l’entreprise accompagne les plus grands, tels que les services de renseignements ou les géants industriels, vers une meilleure optimisation du potentiel de leur data.

Dans un contexte global de protection des données et de recherche de sécurité nationale, l’entreprise, aux performances reconnues mondialement, s’est récemment vue interrogée quant à la souveraineté dont disposait chacune des branches nationales de Palantir, et plus indirectement ses clients. 

La souveraineté selon Palantir

Pour Fabrice Brégier, président de Palantir en France, cette condition est pleinement remplie par son entreprise car la véritable souveraineté, c’est permettre l’accès aux meilleures technologies mondiales tout en respectant les particularités nationales. “La définition de la souveraineté c’est être capable de maîtriser son destin. C’est être capable de prendre les bonnes décisions, sans être influencé par des tiers (ex: les données satellites, pour savoir ce qu’il se passe sur un champ de bataille, pour ne pas se lancer dans la guerre en Irak alors qu’il n’y a pas de menace, etc.). Ca c’est la vraie souveraineté.”

En donnant la main au client, en créant un écosystème français autour de Palantir, l’entreprise se met au service des institutions pour les aider à optimiser leurs données, mais elles restent libres de décider de leur stratégie finale. Palantir ne fait que fournir des outils performants à ceux qui en font la demande. 

Une liberté qui encadre de facto la souveraineté

Palantir n’a pas pour objectif d’imposer des solutions, ou même une vision préconçue du monde et qui découlerait de la volonté américaine. C’est ainsi que l’entreprise répond à des appels d’offres, en France ou ailleurs, afin de proposer des stratégies adaptées à chacun des problèmes et en offrant une expertise évolutive. Libre ensuite aux grands groupes et institutions d’accepter cette vision, et de choisir (ou non) de travailler avec Palantir. Par ailleurs, il arrive que l’entreprise refuse de gros clients sur fond de discordance de valeurs, pour préserver l’intégrité de chacune des parties.

De plus, tout en formant des agents français performants à l’utilisation du logiciel américain, l’entreprise n’a jamais accès directement aux données. Ainsi, la crainte d’une perte de souveraineté nationale vers les Etats-Unis, voire la fuite de données, est impossible. Il n’est pas dans l’intérêt de Palantir de proposer des solutions minées à ses clients : la sécurité est son engagement premier.

Un besoin de coopération dans le secteur de la data

On aurait tort de penser cependant qu’une pleine souveraineté française soit une situation enviable en termes de réussite des opérations. Pour ce qui est du secteur militaro-industriel, la France ou l’Europe n’ont pas la capacité de développer toutes les technologies dont elles ont besoin pour assurer leur sécurité. Si l’on prend l’exemple d’Airbus, qui représente une belle réussite industrielle européenne, on constate que dans ce type d’avions, 40-50% des composantes sont américaines. Ainsi, sans le partenariat France-USA, l’A320 ne pourrait pas voler.

Il en va de même pour le secteur de la data : pour l’instant, la coopération dans ce secteur est elle-aussi primordiale car il n’y a pas encore de réelle alternative française, voire européenne, à la technologie américaine de Palantir. Prenons l’exemple de la signature en mai 2016 d’un contrat avec la DGSI française : après les attentats de 2015, l’heure était à l’urgence, le risque de menace très élevé, ainsi il a fallu trouver des services techniques de renseignement capables de répondre le plus rapidement possible à la situation. N’ayant pas d’opérateur national disponible pour répondre à cette demande, les services de renseignement n’ont guère eu le choix.

Palantir Technologies étant à l’origine une entreprise américaine et en lien avec divers services de renseignements, la question de la souveraineté est légitime d’être posée. Mais grâce à une personnalisation des solutions et une expertise tournée vers la sécurité, l’entreprise place la souveraineté de ses clients au coeur de son processus d’opération.