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Ginger : Schnoebelen, le bâtisseur, prend de la hauteur

Le président du directoire de ce groupe d'ingénierie international renforce son équipe.

C'est parce que son entreprise, Ginger, créée en 1999, a besoin «d'un deuxième souffle, d'une deuxième optimisation», que Jean-Luc Schnoebelen, président du directoire, renforce son équipe, avec l'arrivée d'Éric Guilhou, 51 ans, venu d'Atos Origin, comme directeur général. «Quand on pilote un groupe, au bout d'un certain nombre d'années, on a le nez dans le guidon, on n'a pas assez de recul pour améliorer les choses et c'est bien d'avoir un œil neuf, notamment sur les branches dont on croit qu'elles fonctionnent bien.» Groupe d'ingénierie international, qui emploie près de 3 000 personnes, Ginger est coté sur le second marché depuis huit ans et affichait en 2008 un chiffre d'affaires de 283,2 millions d'euros. «Nous avons été la première introduction au monde après les événements du 11 Septembre», rappelle avec un brin de fierté cet Alsacien de 53 ans.

Reconstitution du Grand Colosse d'Alexandrie

La palette d'activités du groupe est large et couvre outre l'ingénierie, l'expertise, le clé en main et la maintenance, les télécoms. Ginger s'est notamment illustré dans la construction du synchrotron Soleil, dans la reconstitution de la statue de granite du Grand Colosse d'Alexandrie, fracturée en quatre blocs, et qui fut exposée devant le Petit Palais. Aujourd'hui, Ginger œuvre à la conservation de la statue de Notre-Dame de la Garde à Marseille, ou encore au nouveau bâtiment de traitement des déchets de Romainville.

Outre la stratégie, c'est désormais aux télécoms et au développement durable que Jean-Luc Schnoebelen entend se consacrer plus particulièrement. «J'ai acheté deux sociétés de notation dans le développement durable, c'est un secteur d'avenir.» Après une école d'ingénieurs à Nancy, il a démarré sa carrière sur un chantier en Arabie saoudite. «J'ai commencé comme géomètre topographe et j'ai terminé comme responsable de chantier off shore. Ce fut une école faramineuse, multiculturelle et, malgré les difficultés, j'étais parti du principe qu'il fallait que je réussisse.» Puis il passe 14 ans chez Bouygues «où j'ai eu la grande chance de ne jamais être enfermé dans un carcan. Mon patron Philippe Montagner avait bien senti que j'avais besoin d'un certain degré de liberté pour donner le meilleur de moi-même.» Lorsqu'il trouve un peu de temps, Jean-Luc Schnoebelen monte à cheval ou s'installe au volant d'une Formule 3. «J'ai besoin d'évacuer mon stress par des activités où il y a de l'adrénaline.»

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